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Notre credo : Un théâtre populaire de qualité fondé sur une certaine idée des relations entre les hommes.
Notre compagnie est née d’une rencontre entre un auteur-metteur en scène et des comédiens qui partagent une même conception du théâtre, c’est-à-dire des valeurs artistiques et humaines communes.
Nous défendons un théâtre populaire de qualité. Le théâtre ne doit pas être un simple bien de consommation, un produit comme un autre. C’est un art très ancien qui parle aux hommes d’eux-mêmes. Parce qu’il n’existe pas de théâtre sans public, Le risque a toujours existé d’un théâtre démagogique et vulgaire dans tous les sens du mot. La tentation est parfois grande de céder à la facilité pour attirer le public. Le théâtre populaire d’aujourd’hui le prouve hélas trop souvent. Mais nous pensons que le théâtre ne doit perdre ni son âme ni son but artistique : élever les hommes au dessus d’eux-mêmes.
Inversement, il existe aujourd’hui une forme de théâtre (pas forcément subventionné d’ailleurs) qui semble considérer l’hermétisme et l’ennui du spectateur comme gages de qualité. Ce théâtre, prétendument moderne et souvent expression de l’ego démesuré de metteurs en scène, se présente comme un subtil mélange d’art contemporain qui fait volontiers fi du texte. Si l’on n’est pas sûr de ce que l’on a à y gagner, on est certain de ce qu’on risque d’y perdre : le goût du public pour le théâtre.
Nous pensons modestement qu’il y a toute la place pour un théâtre à la fois divertissant et intelligent, un théâtre de texte qui ne se prive d’aucun moyen moderne de création. Mais notre travail vise toujours au plaisir du spectateur sans quoi rien n’est possible, que ce plaisir réside dans le rire ou la terreur, l’émotion esthétique ou la dérision.
Enfin, nous défendons un théâtre politique au sens où nous croyons que le théâtre doit être le lieu d’une fraternité humaine et qu’on ne peut pas défendre un projet commun sans partager de valeurs communes. Nous ne craignons pas de défendre l’idée que certains appellent une utopie : la croyance que l’intérêt collectif peut primer sur l’intérêt individuel, que le théâtre peut, à sa manière, changer le monde et le rapport entre les hommes.